David Desjardins n’a aucun souvenir de Hamilton, Ontario, où il est né en 1974:outre une année passée dans les entrailles de la métropole québécoise, il réside à Québec depuis aussi loin que porte sa mémoire. Journaliste spécialisé en musique, il entre à l’hebdo Voir en 2000 pour en devenir le rédacteur en chef deux ans plus tard, poste qu’il occupe jusqu’en 2012. Publié dans Le Devoir, L’actualité et aux Éditions Somme Toute, on peut aussi l’entendre régulièrement à la radio et le voir à la télé. Il a récemment lancé son entreprise de marketing de contenu (Agence La Flèche Inc) et travaille à l’écriture de son premier roman.
Tout au long des années passées à titre de rédacteur en chef de l'hebdomadaire Voir Québec, David Desjardins a partagé avec ses lecteurs une vision de notre société tantôt indignée, tantôt fière, mais toujours lucide et engagée. Oscillant entre poésie et franc-parler, le ton de Desjardins est sans pareil. «Même vendus à des millions d'exemplaires, [l]es disques [d'Ima], comme les duos de Marjo ou les 70’s de Cossette, ont autant de chance de contribuer à l'avancement du patrimoine musical que l'ère de la mélamine de figurer parmi les moments forts de l'histoire du meuble.» Dans son ouvrage Le Coeur est une valeur mobilière (2013, Éditions Somme toute) Nous retrouvons les plus marquantes de ses chroniques, présentées en trois temps : la culture, le social-politique et les chroniques du rien. L'auteur reviendra sur chacune d'entre elles, revisitant ainsi les contextes socio-historiques qui lui auront inspiré ces billets. David Desjardins nous propose une rétrospective unique de dix ans de prise de parole.
Détenteur d’une maîtrise en philosophie de l’Université Laval et d’un baccalauréat ès arts du petit séminaire de Nicolet, Jean-Jacques Pelletier a notamment enseigné la philosophie de 1970 à 2004 au cégep Lévis-Lauzon. Son premier contact avec l’écriture eut lieu au petit séminaire de Nicolet, où il sévissait dans les pages du journal étudiant. Suivirent vingt ans de silence littéraire. Puis ce fut le début de la saga de l’Institut. Amorcée sous la forme d’un roman d’espionnage assez classique avec
L’homme trafiqué, elle s’est progressivement orientée vers des romans à la forme plus complexe qui mettent en scène des intrigues internationales et qui proposent un regard global sur le monde, axé sur les différentes formes de manipulation ainsi que sur les manifestations et les effets des discours de pouvoir. Au fil des ans, les romans prennent une orientation davantage polar sans renoncer aux préoccupations globales (géopolitique, terrorisme, environnement…).
Attentif à l’univers des médias, des arts et de l’informatique, les romans de Jean-Jacques Pelletier s’intéressent de façon particulière à l’embrigadement idéologique, à la manipulation des individus et des foules ainsi qu’aux différentes formes d’exploitation. Ces thèmes, déjà présents dans les romans, ont été abordés de façon plus explicite dans une série d’essais qu’il a consacrés à la montée aux extrêmes dans les sociétés occidentales contemporaines. La passion de l’auteur pour le thriller et la géopolitique ne l’a pas empêché d’explorer d’autres univers dont celui du fantastique, de réaliser des études sur Simenon, Conan Doyle et sur le polar, et de mener une réflexion sur son propre travail d’écrivain. Jean-Jacques Pelletier collabore également à la revue Alibis, dont il est l’un des fondateurs. Il y a notamment tenu une chronique épisodique intitulée La réalité, c’est pire, publié des nouvelles ainsi qu’une novela ayant pour thème le phénomène de la radio poubelle: Radio-Vérité — La radio du vrai monde. Depuis plus de vingt ans, il siège également au sein de différents comités de retraite et de gestion des placements, sujet sur lequel il a publié un livre de référence La gestion financière des caisses de retraite, en collaboration avec des spécialistes de la gestion financière et des caisses de retraite. Il réside à Lévis et travaille présentement à divers projets d’écriture.
Pour de plus amples informations : jeanjacquespelletier.com
L'oeuvre Viande variée, No 3 (huile sur bois, 12'' x 12'')
Catherine McInnis à l'encan!
Catherine McInnis
Catherine McInnis vit et travaille à Québec. Diplômée de l'Université Laval en Arts plastiques et Histoire de l'art, elle complète présentement une maîtrise en Arts visuels. Membre et co-fondatrice du collectif MAMA KNOWS BEST, elle fait aussi partie du groupe interdisciplinaire LA JAPA. En 2009, elle présente sa première exposition solo à la galerie Tzara, à Québec, et se retrouve parmi les finalistes pour le Prix Albert-Dumouchel pour la relève. À l’automne 2010, elle s’envole pour un voyage de plusieurs mois à Berlin avec les membres de LA JAPA. De retour à Québec, son insatiable curiosité l’amène à explorer différents univers picturaux, symboliques et techniques. Néanmoins, depuis sa « rencontre » avec la peinture à l’huile, son travail pictural autour de la nature morte et de la peinture animalière est davantage axé sur la recherche d'une ambiance, plutôt que sur la représentation d'une anecdote, et ce, afin de rendre accessible toute la poésie et la vie qui peuvent s’en dégager.