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Projet


Le 15 juin 2016, un groupe d’enfants découvre sur l’Île de Nantes une lettre cachée en 1840 par un botaniste québécois du nom d’Alcide Lachance. Il avait réussi, par l’hybridation de plantes nantaises et québécoises, à créer des plantes aux vertus extraordinaires, une sorte de Jardin Idéal, avant de disparaître dans d’étranges circonstances. 


L’association Arkham sur Loire est chargée par la Ville de Nantes de s’occuper de l’affaire, en collaboration avec Rhizome à Québec, et avec la complicité des enfants nantais qui mènent en binôme avec de jeunes québécois cette enquête énigmatique du Botaniste du 4 au 8 juillet 2016. Sur les deux estuaires, une équipe de spécialistes chevronnés, tous investis pour redonner vie, en 2016, à ce projet de Jardin Idéal.
Les héros de cette aventure transmédia et transatlantique, des enfants nantais et québécois, ont pour QG les centres de loisirs du quartier de l’Île de Nantes et La Joujouthèque et Le Pignon Bleu à Québec.

Description longue

Le Botaniste

Contes des Estuaires Nantes/Québec


Juin 2016

En sortie au parc du Grand Blottereau, un groupe d’enfants nantais découvre une lettre cachée en 1840 par un botaniste québécois, Alcide Lachance. Il avait réussi, par l’hybridation de plantes nantaises et québecoises, à créer des plantes aux vertus extraordinaires, une sorte de jardin idéal, avant de disparaître dans d’étranges circonstances. L’association Arkham sur Loire est chargée par la Ville de Nantes de s’occuper de l’affaire, avec la complicité des enfants nantais, en lien avec de jeunes québécois qui apportent leur contribution à cette enquête énigmatique.

Objectif : faire renaître cette plante fascinante, remède universel et immortel.


Une exploration végétale en milieu urbain

C’est ainsi que débute Le Botaniste, une drôle d’histoire que Nantais et Québécois sont invités à suivre en temps réel à partir du mois de juin. Les jeunes héros, accueillis dans les centres de loisirs du quartier de l’Ile de Nantes et à l’association La Chambre Blanche à Québec, vont collaborer en binôme pour tenter de retrouver les caractéristiques et l’apparence d’une plante extraordinaire, née des travaux tenus secrets d’un botaniste du 19e.

A leurs côtés, une équipe de spécialistes chevronnés, tous investis pour donner vie à cette plante mystérieuse.

Un but commun : partager leurs travaux à partir du lundi 4 juillet 2016 au jardin des plantes.


Mais… hybrider les plantes n’est pas sans surprises. Et cette exploration pourrait bien réserver un coup de théâtre inattendu ! Pour le vivre en direct, le samedi 9 juillet 2016 est une date à marquer d’une pierre blanche. Entre jardin des plantes et Île de Nantes, des événements incroyables pourraient bien changer le cours de la vie de la cité nantaise !


Des histoires à vivre en immersion dans la ville

Après Les Contes de l’Estuaire, premier événement transmédia proposé en 2013 à Nantes, l’association Arkham sur Loire récidive en apportant une dimension nouvelle : créer une interaction entre deux estuaires, deux territoires aux liens forts, nés d’un passé et d’un imaginaire commun, Nantes et Québec. C’est sur le thème des voyages naturalistes et des explorations botaniques, dont les traces sont encore présentes au jardin des plantes de Nantes, que va se tramer toute l’aventure du Botaniste, une histoire dont de jeunes Nantais sont les héros.

A travers ce conte, le public est invité à s’interroger sur le rapport des hommes avec la nature, les enjeux du retour du végétal dans les villes et les formes que ce nouvel environnement peut prendre pour apporter du bien-être pour les habitants.


Une équipe d’experts aux côtés des jeunes explorateurs

Sous la houlette du naturaliste et enquêteur en cryptophytologie Maxime Labat, un véritable laboratoire s’organise dans la salle Hectot de la maison du jardinier au jardin des plantes de Nantes. Entrent alors en action un aéropage d’artistes qui explorent le monde du végétal.

L’illustratrice Delphine Vaute accompagne les enfants dans l’exploration des formes de plantes et leur restitution dans des planches de dessins.

L’expert en numérique Mickael Lafontaine et la créatrice florale Anouk Autier œuvrent de concert aux tentatives de renaissance de la plante dans un jardin numérique qui prend corps dans le réel. Quant aux membres de la compagnie Elabore, c’est dans l’ombre que leur intervention prendra corps pour être révélée au public lors du dénouement de l’histoire, sur l’Ile de Nantes.


Réseaux sociaux et vie réelle, une expérience ouverte à tous

Comment vibrer au quotidien avec cette folle équipée de recherche botanique ?

Véritable journal de bord et centre ressource de cette épopée végétale, le site web permet aux Nantais de suivre l’ensemble de l’événement, d’en décrypter les enjeux. Via Facebook ensuite, Arkham sur Loire dédie sa page dans sa totalité à l’aventure et informe en direct de chaque avancée des travaux et temps forts à ne pas manquer… dans la vie réelle. Twitter et Instagram sont également investis pour l’occasion.

A partir du lundi 4 juillet 2016, c’est au jardin des plantes que se tenait le « QG » des explorateurs en herbe. Le public pouvait alors rencontrer les héros de l’aventure et se laisser guider au grée des rebondissements de l’histoire.


Lettre d’Alcide Lachance à ses confrères nantais


Nantes, le 16 mai 1840


Chers confrères nantais,


Par la présente lettre, je vous convie en assemblée extraordinaire, vous naturalistes et passionnés du monde vivant. L’heure est venue pour moi de vous livrer le fruit de mes recherches. Si j’ai fait secret de mon travail jusqu’à aujourd’hui, certains d’entre-vous ont déjà eu l’occasion de s’entretenir avec moi de mon Jardin Idéal, au détour des allées ou bien dans une serre du jardin des plantes. Beaucoup d’entre vous m’ont exposé amicalement leur incompréhension. Pour introduire mon exposé, je me dois de dévoiler le chemin qui me mène, depuis mes lointaines terres québécoises, jusqu’à vous.


Je n’ai pas suivi les classes très savantes de l’académie des sciences. Mon école fut celle de la vie au bord de l’estuaire du Saint-Laurent. Je suis né avec le siècle, à Québec. Ma famille a fait fortune en produisant du bois pour le compte de la couronne d’Angleterre. Alors que la Révolution en France coupait des têtes, mes parents, par delà l'Atlantique coupaient des arbres centenaires avec une barbarie toute égale.

Je ne sais quel penchant en mon coeur m'amena, tout petit déjà, à sentir que mon destin était lié à celui du monde végétal, lié à ce que je n’appelais pas encore la botanique.

Les plantes des sous bois attiraient toute mon attention au grand malheur des bûcherons qui manquèrent plusieurs fois de m’écraser sous la masse imposante des arbres mutilés.


Banni des forêt je fus mi à l'abri, ou devrais-je dire en quarantaine, dans les marais, dépourvus d’arbres, mais riches et nombreux le long du Saint-Laurent. J’y passai un temps infini, tous les étés en compagnie des insectes et de mes amis les plus fidèles : les plantes carnivores. Vers l’âge de 18 ans, j’y construisis même mon premier laboratoire, une cabane sur pilotis, et commençais à sélectionner, hybrider, greffer un grand nombre de plantes québécoises, avec une frénésie que seule la passion véritable inspire.

Pendant ce temps, au nom d’un soit disant progrès, ma famille et tant d’autres à travers le monde, détruisaient nos ancêtres les arbres.

Ce massacre gratuit m’était intolérable ! Milles machines à vapeur ne valent rien face à un pin centenaire !


De même que certaines plantes donnent gîte et couvert à des fourmis qui les défendent, dans une alliance réciproquement profitable, l’Homme ne pourrait-il pas trouver sa place au sein des autres familles ? En les transformant par la sélection volontaire, ne pourrions-nous pas adapter la nature à nous et nous à elle, puis la laisser vivre pour lui laisser reprendre son histoire millénaire ? Libre ! En se plaçant au-dessus de la nature, les bûcherons, commerçants, industriels, et prétendus savants, ne font que peser sur la vie, ils ne font qu’à l’écraser et, d’ici un siècle, l’incroyable variété des êtres aura presque disparue, creusant un trou dans lequel l’Humanité finira par s’enterrer elle-même. Folie ! Nous devons prendre soin avant tout du règne des plantes, car lorsque les plantes règnent, toute la vie prospère.


C’est là toute l’idée du Jardin Idéal, un sanctuaire botanique où de nouvelles espèces de plantes pourraient prospérer, se protéger et même se défendre de l’homme, sans se soucier de le nourrir ou de plaire à ses yeux aveugles, et abritant en son coeur insectes, oiseaux et animaux en tout genre.  

Une révolution du monde vivant pour contrer la révolution industrielle en somme.


Très vite, je me rendis compte que le nombre de plantes présentes à Québec ne me permettrait pas de donner vie à mon Jardin Idéal.

Je décidai donc de partir pour l’Europe, près des élites scientifiques que j’admirai, vous très chères confrères, et plus précisément en France dont l’empire colonial permettait de faire venir des quatre coins du monde des plantes extraordinaires.


Ayant  entendu dire qu’un nouveau muséum venait d’ouvrir et qu’un certain Antoine Noisette, directeur du jardin des plantes, vendait à tour de bras des espèces rares et exotiques qu’il multipliait au sein même du jardin, j’embarquai à destination de Nantes, emportant avec moi de nombreuses plantes québécoises, dont certaines de ma création.


En conclusion, j’ai l’honneur de vous présenter, le 23 juin prochain, au pied des serres du jardin des plantes, mes spécimens les plus prometteurs, qui peupleront à terme les îles de Nantes. L’hybridation des espèces québécoises et françaises donne des résultats étonnants. C’est la clé de la réussite. J’espère que cette hybridation pourra se produire également intellectuellement entre nous.


Je ne peux conclure sans redire ici mon impatience et ma fierté à vous rencontrer tous dans quelques jours pour vous exposer plus avant mon projet et vous présenter mes premiers hybrides.


Dans l’espoir de vous voir rejoindre ma révolution botanique,


Amicalement,


Alcide Lachance

Artistes à Nantes

Jérôme Fihey • créateur des Contes de l’Estuaire, auteur du Botaniste 

Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, puis au Fresnoy, studio national, il crée en 2005 Le Crabe Fantôme, studio de production pour le cinéma, la télévision et les nouveaux médias. En 2013, il imagine et produit Les Contes de l’Estuaire, un projet transmédia collectif : 7 contes fantastiques sur 7 média différents présentés lors d’un même événement à Nantes. En 2015, il organise et gère la direction artistique de l’évènement NUIT NOIRE. Contes des Estuaires Nantes/Québec constitue l’axe fort de son projet autour de la narration des territoires au bénéfice d’expériences immersives pour leurs habitants.


« Le Botaniste est pour moi l’occasion d’hybrider l’esprit d’aventure des feuilletons et romans du 19ème siècle tels que Les Aventures d’Huckleberry Finn avec le fun des productions Amblin des 80’s (Les Goonies, E.T.), le tout dans un évènement narratif et collaboratif plein de surprises, dont les héros sont des enfants nantais et québecois. »

Maxime Labat • médiateur scientifique

Médiateur scientifique au Laboratoire ArtScience de David Edwards puis au Palais de la découverte, il a rejoint depuis 3 ans l'équipe des médiateurs machinistes aux Machines de l'Ile. Également chroniqueur au Labo des savoirs, il est à l'origine d'une chaîne de vulgarisation scientifique sur YouTube, le Labo Cube.


« Pour ce projet, je produis un terreau le plus fertile possible pour nourrir l'imaginaire des artistes et l'enraciner dans le réel, qui est pour moi le plus beau répertoire de forme, la plus belle ressource d'histoire étonnante. »

Delphine Vaute • dessinatrice

Delphine Vaute a grandi sur les bords de la Loire près d'Angers, où elle a fait ses études aux Beaux-Arts, puis a descendu le fleuve jusqu'à Nantes où elle vit depuis plusieurs années. Elle aime se perdre dans les vitrines du museum d'histoire naturelle et chiner de vieux objets. Ses outils préférés sont ses crayons de couleur ainsi qu'une presse de gravure. Aujourd'hui, elle illustre des livres pour enfants ainsi que pour adultes, anime des ateliers et participe à des expositions.


« C'est avec bonheur que je me plonge dans ce projet au cœur du végétal car les motifs botaniques anciens ou contemporains sont des composants importants de mon inspiration graphique. Le côté multidisciplinaire, la rencontre d'univers et de techniques différents sont aussi un enrichissement pour ma démarche artistique. »

Anouk Autier • décoratrice florale

Comédienne et metteur en scène de formation, Anouk a appris le métier de décoratrice florale dans le Pays Basque et a participé au fleurissement de marques de prestige de Bordeaux à Biarritz. Un parcours fait de belles rencontres, d'expériences artistiques et artisanales complémentaires, dont elle s’est nourrie pour inventer un métier : créatrice d'émotions.

Façonner des ambiances végétales, des scénographies florales... elle explore les nombreux possibles de la flore. Le végétal devient matière première, au service d'une histoire, d'un message, d'une émotion. Des matériaux vivants, qu’elle puise le plus généralement dans le biotope local, donnant également à sa démarche artistique une dimension éco-responsable.


« Le projet que propose Arkham sur Loire pour Contes des Estuaires Nantes/Québec cette année s'inscrit complètement dans ce que je cherche à travailler : le végétal comme support à une expérience artistique fantastique, où diverses disciplines se croisent pour créer ensemble. »

Mickael Lafontaine • artiste numérique

Son univers de création se situe à la croisée du réel et du numérique, de l'art et du social. Il fait appel à la vidéoprojection et à l'interactivité afin d'incarner le numérique dans la matière et de le faire vivre entre les mains du spectateur qui devient alors créateur. Il développe depuis 2007 des projets de co-création en milieu éducatif et associatif afin d'utiliser l'art et les nouvelles technologies comme facteur de changement social. Il convie différents langages tel l'art génératif, la vidéo, les paysages sonores, la poésie ou la typographie afin de créer des performances, des scénographies et des installations centrées sur l'humain, le corps et la contemplation. Tous ses projets font appel à la programmation afin de créer des univers visuels qui évoluent et réagissent tel de véritables êtres vivants. Il développe ses projets conjointement en France et au Québec dans des festivals d'arts numériques, des Universités, des écoles, des centres d'arts ou encore des hôpitaux pour enfants.


« C'est un honneur et un plaisir de participer aux Contes des Estuaires Nantes/Québec. Ce projet qui s'inscrit parfaitement dans la démarche de création partagée jeunes-artistes que je développe depuis près de 10 ans. Il s'intègre également à merveille avec ma propre géographie puisque je développe des projets à la fois en France et au Québec. C'est un projet ambitieux qui renouvelle l'univers du conte. Il le renouvelle car cette histoire extraordinaire vient littéralement s'incarner dans l'écosystème végétal, urbain et humain de la Ville de Nantes. J'y suis particulièrement sensible dans la mesure où mon travail consiste à sculpter le numérique de manière à ce qu'il sorte des écrans et viennent s'incarner dans la ville, sa matière et son histoire, et ce en interaction avec ses habitants. Je ne peux donc qu'être ravi de participer à ce projet et de me joindre à cette formidable équipe multidisciplinaire et multiculturelle. »

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Le Théâtre Elabore

Créée en 2009 à Nantes, Le Théâtre Élabore est une compagnie émergente issue de la 7e promotion de l’ESNAM de Charleville – Mézières (Ecole Nationale des Arts de la Marionnette). Le Théâtre Elabore est une compagnie associée au Piano’cktail, Ville de Bouguenais.

Théâtre de matières et de marionnettes pour raconter des histoires, Elabore met les effets spéciaux au service de la dramaturgie.


Il est animé par trois complices :


Sarah Lascar • metteure en scène, comédienne et marionnettiste

Sarah Lascar se forme à l’art dramatique pendant deux ans à l’Ecole du Samovar à Bagnolet. Sa rencontre avec les arts de la marionnette l’amène à intégrer la 7e promotion de l’Ecole Nationale des Arts de la Marionnette. C’est dans le cadre des projets de fin d’étude qu’elle crée Chut…, sa première mise en scène. Puis elle travaille au sein du Théâtre Elabore et créée la forme longue de Chut…, (2010),Wanted Calamity Jane (2012) et Fleuve (2013). Sarah collabore avec d’autres compagnies : la compagnie Royal de Luxe - Liliputienne au service du Grand Géant et de la Grand Mère (de 2009 à 2016) - la compagnie Arnica et son projet Sillon, la V.O Compagnie et le collectif Label Brut avec qui elle a été en compagnonnage de 2009 à 2011. Actuellement, elle travaille avec la compagnie Art Zygote en tant que comédienne et marionnettiste pour la création d’une pièce de Henning Mankell : L’assassin sans scrupule Hasse Karlson dévoile la terrible vérité : comment la femme est morte de froid sur le pont de chemin de fer. Elle s’apprête également à rejoindre Elise Vigneron et le Théâtre de l’Entrouvert pour une reprise de rôle en tant que marionnettiste pour le spectacle Anywhere.


« Après avoir travaillé plusieurs années en tant que metteure en scène et porteur de projets au sein de la compagnie Le Théâtre Elabore, j’éprouve aujourd’hui le besoin de rencontrer d’autres univers et de mettre au service des autres et de leurs imaginaires mes savoir-faire, tout en ayant la ferme intention de continuer à apprendre, à découvrir et imaginer à chaque fois d’autres façons de travailler. C’est dans cette optique que j’envisage mon travail avec Jérôme Fihey et Arkham sur Loire. Quand Jérôme nous a fait part de son projet, j’ai tout de suite eu envie de travailler à ses côtés pour ses Contes des Estuaires Nantes Québec.

Ce qui m’a immédiatement séduit ? La transversalité des disciplines, la complémentarité des compétences de chacun au sein de l’équipe, l’aspect ludique, pédagogique et très ouvert de l’évènement, la thématique du monde végétal et sa relation au monde des humains, l’écho que ces "contes" peuvent avoir aujourd’hui même si une partie de l’histoire prend ses racines au 19e siècle. »

Fabien Dumousseau • créateur d’effets spéciaux, constructeur et régisseur

Fabien Dumousseau commence son parcours professionnel en tant que mécanicien dans l’aéronautique. C’est par hasard qu’il croise la compagnie Royal de Luxe pour qui il travaille maintenant depuis plusieurs années en tant que constructeur de décors et créateur d’effets spéciaux. Bricoleur et professionnel de la bidouille, il collabore également avec d’autres compagnies de théâtre de rue : avec la V.O Compagnie dans les spectacles Le Nettoyeur de vent  et L’Homme à l’envers et en ce moment avec la Compagnie du 2e et son spectacle Contact. Il met aussi son savoir-faire au service du cinéma, notamment dans  Louise-Michel et Mamouth de Gustave Kervern et Benoît Delépine.

Proche collaborateur du Théâtre Elabore, on retrouve son travail dans toutes les créations de la compagnie : précieuses trouvailles techniques pour Chut…, effets spéciaux cartoon et truculents pour Monsieur Loyal et images poétiques dans Wanted Calamity Jane, mécanismes dans Fleuve… Tous les spectacles de la compagnie s’appuient sur le travail de Fabien, à tel point que les effets spéciaux ont en sont devenus une des marques de fabrique.


« Mon goût pour la construction et la recherche autour de nouvelles machines de spectacles m’a toujours poussé à rencontrer de nouveaux projets et de nouvelles personnes. Quand Jérôme nous a parlé des Contes des Estuaires, je me suis mis à rêver aux machines dont il parlait : un appareil permettant de capter la lumière du soleil à Québec alors qu’il fait nuit à Nantes, ou encore une machine permettant de capter les ondes radios émises par la Plante – Garou…

Ce qui me plaît, c’est aussi son identité « théâtre de rue » : c’est de l’immédiat, du concret. Même si c’est du théâtre, on est pas "au spectacle assis sur un gradin" : ça se passera de manière impromptue, comme un événement survenant de manière imprévue. »

Cécile Doutey • comédienne, marionnettiste et constructrice

Cécile rejoint Paris pour des études d’Arts du Spectacle à Paris 3 Sorbonne nouvelle. Elle rencontre le théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes et y devient comédienne pendant deux ans. Au sein de la compagnie, elle est également assistante scénographe pour Jean -Marie Eicher et constructrice de décors. Attirée de plus en plus par la marionnette, elle quitte l’Epée de Bois pour suivre une formation d’acteur-marionnettiste au Théâtre aux Mains Nues. Forte de ses expériences, elle poursuit sa formation à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette. Elle y crée Scrtchhh, son spectacle de fin d’étude. Aujourd’hui Cécile est comédienne, marionnettiste et constructrice. Depuis 2008, elle travaille au service de nombreux spectacles et projets : Capharnaüm (mis en scène : Alain Gautré), J’ai marché sur le ciel (compagnie Anamorphose), Mystoire (Le Théâtre de Nuit), Attention la v’là (mise en scène de Guillaume Hunout), projet des Uchroniks avec le Collectif Grand Réservoir (Tas de Sable – Ches Panses Vertes), Kraftmolo (Compagnie La Possible Echappée / Création avec des danseuses et les résidents polyhandicapés de la MAS Notre-Dame de Paris).

Installée depuis quelques années à Nantes, elle travaille avec des compagnies régionales : le Théâtre pour 2 Mains - avec qui elle est en compagnonnage - dans les spectacles Opéra Vinyl et Il était une deuxième fois (coproduction de La Fidèle Idée et du Théâtre pour 2 Mains), mais aussi la compagnie Royal de Luxe en tant que Liliputienne au service de la Petite Géante. Metteure en scène, elle crée Little Cosmonaute en 2010 (compagnie Brumes Mécaniques) et commence tout juste une nouvelle création en collaboration avec le Théâtre Pour 2 Mains.

Fidèle compagne du Théâtre Elabore, elle a mis ses talents de comédienne, de constructrice et de marionnettiste au service de tous les spectacles de la compagnie.

Artistes à Québec

Richard Vallerand • illustrateur et auteur de BD

Après avoir œuvré une quinzaine d’années dans les domaines du jeu vidéo et de l’animation, à réaliser, créer, développer pour des studios américains tels que Warner Bros Disney et Nickelodeon, Richard Vallerand revient à sa première passion : la bande dessinée. En 2013, il amorce ce virage avec une participation au collectif Forêt et Bûcherons publié chez Glénat. Par la suite, il illustre les exploits du Commandant Robert Piché : Le vol Ts-236 premier tome d’une série jeunesse paru en 2014 chez Dominique et cie. En plus de ses participations régulières aux magazines Planches et Curium, il réalise Automne rouge sur une histoire de André-Philippe Côté, à paraître en 2016 à La Pastèque.

Hada López • écrivaine pour la jeunesse et médiatrice culturelle

Hada López est une auteure québécoise d'origine salvadorienne. Depuis 2007 elle se consacre à l'écriture pour la jeunesse. En 2011, elle participe au choix du meilleur ouvrage en langue française dans la catégorie jeunesse texte pour les Prix littéraires du Gouverneur général du Canada.

La carrière littéraire de Hada López est ponctuée de reconnaissances, telles que des bourses de création et des prix littéraires, de projets d'implication sociale, et surtout, de rencontres qui alimentent son intérêt pour la médiation culturelle.

Étienne Baillargeon • artiste numérique actif à la Chambre Blanche, partenaire du projet

Étienne Baillargeon est un jeune artiste multidisciplinaire très actif au sein de la communauté culturelle de la ville de Québec. Il participe à plusieurs expositions, soirées de performances et événements collectifs, tant au sein de centres d'artistes reconnus que par le biais d'initiatives indépendantes. Ses créations performatives démontrant un penchant avéré pour l'expérimentation vidéo et sonore. Le spectre de ses activités artistiques l'amène à s'investir dans plusieurs volets culturels : création, recherche, perfectionnement et entrepreneuriat. Il offre depuis des services au sein de différents centres d'artistes de Québec, ainsi que du support technique aux artistes.

Marie Lamonde-Simard et Francis Héroux • animatrice et animateur de la Joujouthèque


Textes et illustrations



Cette série de plantes a été réalisée par les deux artistes du projet à Québec : Richard Vallerand (dessins) et Hada López (textes).



• La plante à rire (Grimique vulgaire)
• La plante à glu (Viscum sylvatica)
• La plante à perruque (Fauve capillata)
• La plante éclairage (Fandelle sempervirens)
• La plante nectar des Braves (Aqualis tricolor)
• La plante casse-cou (Aves altum)
• La plante pas touche (Ultimatus montanum)
• La plante crève bouton (Stella lustrum)
• La plante boule de Noël (Dimitto vespa)
• La plante squelette (Ossus versicolore)
• La plante à têtards (Batracius scélérate)
• La plante harmonie (Harmobilis major)
• La plante chasse cauchemars (Frayeuris plantarum)
• La plante tonnerre (Tonitrus convolvulus)

Crédits et partenaires

Conception, coordination et communication (du côté nantais)

  • Jérôme Fihey • créateur des Contes de l’Estuaire et fondateur du Crabe Fantôme
  • Fabienne Moisan • présidente d’Arkham sur Loire


Conception, coordination et communication (du côté québécois)

  • Yves Doyon • directeur général et coordonnateur du projet
  • Ariane Lehoux • chargée de projet et des communications


La Chambre Blanche

Centre d’artistes autogéré voué à l’expérimentation et à la diffusion des arts visuels fondé en 1978, le collectif d’artistes de LA CHAMBRE BLANCHE reste avec les années un milieu dynamique et stimulant de réflexion sur l’art actuel. Depuis 1982, le centre possède son propre programme d’artiste en résidence, le premier à avoir vu le jour au Québec. Ce programme constitue le moteur d’une réflexion consacrée aux pratiques installatives et in situ, un mandat reflété par l’ensemble des activités de la Chambre Blanche : événements hors les murs, présentation de conférences et de débats, publications, centre de documentation. Dans la poursuite de cette réflexion, La Chambre Blanche s’intéresse aussi à l’investissement de l’espace virtuel avec son laboratoire de création sur le Web. Dans le cadre de ce projet, la Chambre Blanche fournit l’encadrement artistique et technique requis par les aspects numériques du projet, ainsi que les espaces, laboratoires et équipements nécessaires.

La Joujouthèque Basse-Ville

Vouée au développement des enfants et à l’épanouissement des familles de la Basse-Ville par l’art et le jeu, la Joujouthèque Basse-Ville accueillera et supervisera les ateliers de créations d’un groupe de dix jeunes enfants québécois.

Le Pignon Bleu

Le Pignon Bleu – La maison pour grandir est un organisme communautaire multiservices œuvrant auprès des enfants de 0 à 12 ans, des familles et des personnes sans emploi de la ville de Québec. Situé au cœur du quartier Saint-Sauveur à Québec, le Pignon Bleu est un acteur de premier plan en matière de lutte contre la pauvreté dans la région de Québec. Créé en 1991, le Pignon Bleu est une ressource unique où chacun, grand comme petit, peut trouver de l’aide et du soutien pour se développer. En somme, une maison pour grandir! Dans le cadre du projet Le Botaniste, le Pignon Bleu fournira les locaux et le parc informatique pour les jeunes participants et appuiera Rhizome dans son encadrement sur place.

La Boite Bleue

Agence de communications multidisciplinaire dont la mission est d’allier technologies et arts visuels au service des communications, la Boîte Bleue œuvre dans le domaine des communications et des solutions technologiques depuis 12 ans. Bien ancrée au cœur de Québec, elle a travaillé sur de nombreux projets avec des organismes de la région, en plus de servir des entreprises œuvrant dans différents secteurs d’activités. L’expertise de la Boîte Bleue dans le développement d’outils technologiques au service des communications est variée. Maîtrisant bien la démarche artistique de Rhizome, c’est la Boîte Bleue qui a développé la plateforme lebotaniste.intertexte.org.








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